Croisière sur la Mayenne

 SORTIE DÉJEUNER CROISIÈRE

Jeudi 28 juin 2018, par cette belle météo qui nous a accompagnés tout au long de cette journée d’exception, les résidants de la Maison de retraite, les administrateurs accompagnés de leurs conjoints et les salariés  ont pris la direction de Château-Gontier pour une croisière déjeuner de 3h sur la Mayenne.

Avec près de 204 kilomètres de long, la Mayenne traverse tout le département du nord au sud.

Elle prend sa source au sommet du Mont des Avaloirs, dans l’Orne, à 344 mètres d’altitude. Ces 3 mètres de profondeur (en moyenne) permettent aux bateaux de naviguer sur 85 kilomètres le long du chemin de halage. Elle traverse 28 villes.

Les écluses traversées lors de cette croisière étaient au nombre de trois. Celle du Pendu, de la Bavouze et du Ménil.   Elles sont comme «un ascenseur à bateau».

Il faut d’abord ouvrir les ventrelles jusqu’à ce que le niveau d’eau du bassin atteigne celui de la rivière. Lorsqu’il s’abaisse, près de 300 m3 d’eau sont rejetés en dix minutes.

Sur la Mayenne, les barrages se sont dotés d’écluses entre 1847 et 1863. Il en existe 43 sur l’axe Mayenne-Angers et 22 jusqu’à Laval.

La vitesse maximale autorisée sur le chemin de halage est de 10 km/h.

La rivière a été entièrement canalisée à partir du XIXe siècle pour développer la navigation commerciale. À son apogée, 200 000 tonnes de marchandises transitaient sur ces eaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le seul inconvénient : le temps. Pour parcourir les 30 kms qui séparent Laval de Mayenne, il fallait entre 9 et 10 heures en bateau à l’époque, contre 30 minutes aujourd’hui en voiture.

Nous avons embarqué à 12h  environ avec l’aide de nos accompagnatrices et accompagnateurs : Marie et Edith, Justine,  Christine, Clarisse et Christelle, le directeur et les membres du Conseil d’Administration,  sans qui cette sortie ne pourrait avoir lieu (aide précieuse pour l’embarquement et le retour au car).

Un bras de soutien…  Ou  simplement un échange lors des déplacements,  une compagnie bien appréciée faisant de cette journée une rupture avec la vie institutionnelle.

Le repas est rythmé par des explications données par le capitaine. On converse autour de souvenirs, on rêve en regardant par la fenêtre, on trinque, on rigole parfois même on échange avec complicité des regards…

Comme si joliment dit dans ce proverbe touareg : « LE VOYAGE, C’EST D’ALLER DE SOI A SOI EN PASSANT PAR LES AUTRES ».

Cette journée forte agréable est passée pourtant si vite, malgré tout, elle nous a tous ravis et s’inscrit avec un petit goût de « reviens –s’y ».